Le cyclisme est un sport qui se conjugue très bien avec le développement durable, mais soyons honnêtes : chacune de nos activités a une empreinte écologique, même le vélo ! Chaque étape a un impact : depuis le processus de fabrication du vélo jusqu’aux gels et barres énergétiques que nous consommons en selle. C’est pour ça que nous devons faire de notre mieux pour être encore plus respectueux de l’environnement. Et ça peut commencer par ces quelques habitudes simples à adopter :
- Ne jetez pas vos emballages de snack n’importe où. Une fois votre gel ou votre barre énergétique avalé, gardez l’emballage dans votre poche ou sous votre maillot, ou jetez-le à la poubelle. Et mieux encore, vous pouvez opter pour des gels et barres faits maison dans un récipient réutilisable (voir nos Recettes Maison pour Cyclistes pour l’inspiration !). Si vous voyez un cycliste qui jette l’emballage n’importe où, indiquez-leur poliment que c’est mal de faire ça. Ce n’est pas parce que les pros le font qu’il faut les imiter ! Et s’ils le font pour copier les pros, pourquoi ne jettent-ils pas non plus les canettes ? Ce n’est pas la même chose, si ?
- L’eau du robinet est un meilleur choix que l’eau en bouteille. Quand vous remplissez votre bidon, utilisez de l’eau du robinet. Quand vous devez le remplir en pleine sortie, cherchez une fontaine ou un café. C’est gratuit, ça ne vient pas en bouteille plastique jetable, et dans la plupart des endroits, c’est tout aussi bon, ou même meilleur que l’eau en bouteille.
- Utilisez des produits d’entretien et de nettoyage respectueux de l’environnement, comme le savon pour nettoyer votre vélo, le lubrifiant, la cire ou le dégraissant. Il existe de nombreuses options à des prix similaires à ceux de produits nettement moins respectueux de la planète. Vous pouvez aussi faire votre propre produit à la maison. Par exemple, pour un dégraissant : utilisez le jus d’1 citron, 2 cuillères à soupe de bicarbonate de soude et 475 ml d’eau chaude. Mettez le tout dans un vaporisateur et commencez à dégraisser !
- Prenez soin de votre vélo et de ses composants pour qu’ils durent plus longtemps. Votre vélo vivra plus longtemps si vous le gardez propre et en bon état. C’est particulièrement vrai pour la transmission (chaîne, plateaux, pédalier, cassette et dérailleur) ainsi que des parties rotatives et qui utilisent des roulements, comme les pédales, l’axe de pédalier, le jeu de direction et les moyeux. Rendre régulièrement visite à un atelier vélo et nettoyer souvent votre vélo vous permettra de moins dépenser dans des nouvelles pièces. Réduire l’usure et les dépenses permet d’accorder coup de pédale et pratiques durables !
- Utilisez la bonne pression des pneus. Assurez-vous que vos pneus soient gonflés à la pression adéquate, d’après votre poids : cela étend leur durée de vie. S’il n’y a pas assez d’air, il y a plus de friction, et donc plus d’usure et de ponctions, ce qui vous fera changer le pneu plus tôt. Vous pouvez éviter le problème en vérifiant la pression avant chaque sortie : c’est une habitude simple et respectueuse de l’environnement qui vous aidera aussi à rouler plus vite. Une fois qu’un pneu est usé, ne vous contentez pas de le mettre à la poubelle. Emmenez-le à un centre de recyclage, un garage auto, utilisez des solutions alternatives comme Green Guru ou Velorim, ou apportez-le à la boutique de cyclisme local pour qu’il soit recyclé. Vous pouvez aussi trouver l’inspiration et donner une seconde vie à votre pneu en en faisant une ceinture, une chaise, un paillasson ou un porte-clés.
- Rustines = Recyclage. Les chambres à air ne coûtent pas cher, mais ça reste plus économique de réparer une crevaison avec une rustine plutôt que de jeter la chambre à air pour en acheter une nouvelle. Vous n’avez pas besoin de réparer le pneu en pleine sortie, à moins de souffrir de plusieurs crevaisons le même jour. Le mieux reste de changer la chambre à air puis de réparer le pneu une fois de retour à la maison. Quand vous changez la chambre à air, une petite pompe sera une solution plus écologique qu’une cartouche de CO2. Les chambres à air ornées de plusieurs rustines sont la preuve d’un manque de chance, mais aussi de nombreux kilomètres. Pour recycler les chambres à air, suivez la même démarche que pour les pneus. Et si vous aimez pousser le recyclage à l’extrême et que vous êtes plutôt bricoleur, vous pouvez même appliquer certaines de ces incroyables idées.
- Cyclotourisme. Le tourisme laisse une empreinte environnementale très importante. Même lorsque nous voyageons pour pédaler dans une nouvelle région ou un nouveau pays, c’est le plus souvent en voiture ou en avion que nous nous y rendons. Repenser votre plan de vacances pour faire du vélo votre principal ou votre seul moyen de transport est très important. Vous pouvez facilement trouver de nombreuses informations sur le cyclotourisme, par exemple EuroVelo qui catalogue de nombreux trajets, pour un total de plus de 45 000 km dans toute l’Europe. Une autre façon de baisser l’impact environnemental du tourisme est d’utiliser le vélo pour vos trajets en ville ou dans la région que vous visitez. La location de vélo est une excellente option qui s’adapte parfaitement aux besoins de tous. Tout dépendra ensuite d’à quel point la ville que vous visitez est adaptée au vélo : c’est nettement plus simple de pédaler à Copenhague qu’à Madrid !
- Utilisez des lumières à batterie rechargeable. Les éclairages avant et arrière sont essentiels pour augmenter notre visibilité sur la route. C’est donc une bonne idée d’utiliser des lumières à batterie rechargeable plutôt que d’opter pour des piles. Et si votre lumière marche à piles, privilégiez les piles rechargeables plutôt qu’à usage unique. Vous pouvez même choisir des éclairages à énergie solaire, qui viennent avec leurs propres panneaux solaires.
- Choisissez des marques responsables. L’industrie textile est un des secteurs les plus polluants ; nous devons donc choisir des marques engagées à réduire leur impact environnemental avec des politiques zéro émission. Chez Siroko, c’est notre mission : nous recherchons constamment des façons de devenir plus verts encore, de nous assurer d’être une marque véritablement respectueuse de l’environnement. Nous utilisons des matériaux durables et résistants comme de la laine mérinos qui soit conforme à la norme Responsible Wool Standard (RWS) dans nos sous-maillots, ou encore du plastique recyclé Mersamid® dans les montures de nos lunettes de sport. Nous concevons nos produits pour augmenter leur durabilité. Nous choisissons de collaborer avec des transporteurs qui optimisent leurs livraisons pour réduire les émissions de CO2. Nous utilisons des cartons recyclés et de l’encre végétale dans nos emballages, et nous avons implanté un processus de gestion des déchets dans nos entrepôts qui assure un transport efficace vers les centres de recyclage. Et par-dessus tout, nous collaborons avec des fournisseurs et des fabricants qui partagent nos préoccupations environnementales.
- Une consommation responsable et durable. Les marques ne sont pas les seules à devoir respecter l’environnement. Nous pouvons également faire des choix responsables en tant que consommateurs pour éviter de contribuer à la dégradation de la planète. Nous devons y penser à deux fois pour véritablement décider s’il nous faut vraiment ce que nous sommes sur le point d’acheter, et adopter une attitude du moins, c’est plus. Il n’y a pas d’intérêt à choisir une marque respectueuse de l’environnement si nous achetons plus que nécessaire ou que nous prenons pas soin de ce que nous achetons. Prendre soin de vos vêtements et accessoires augmentera leur durée de vie, comme pour votre vélo et ses composants. Nous devrions aussi recycler tous les emballages de façon adéquate ou bien leur donner une seconde vie, comme le font de nombreux clients de Siroko avec nos sacs et nos boîtes.